Communiqué de presse relatif aux accusations de conflit d'intérêt à l'encontre d'un élu de La Chapelle sur Erdre

La Fédération de Loire-Atlantique du PCF ainsi que l’association départementale des élus communistes et républicains tient à rétablir les vérités quant aux accusations mensongères portées à l’encontre de M. Lebossé.

En effet, conformément aux statuts de la SCIC Nord-Nantes Jean-Noël Lebossé représentait une association d'agriculteurs depuis 2013 par la fonction de cogérant de cette Société Coopérative d'Intérêt Collectif. Cette structure, forte de 28 partenaires institutionnels (Coopératives, associations, CUMA, collectivités, syndicats etc...) est gouvernée par trois cogérants élus en conseil d'administration pour assurer la gestion courante de l'activité. Toutes les orientations et projets sont ainsi validés en conseil de coopérative puis en assemblée générale.

Un représentant de la ville (sociétaire de la SCIC Nord-Nantes) prend part à la gouvernance de la SCIC depuis 2013. Il s'agit de Daniel GARNIER (1er adjoint au précédent mandat et de Denis BRIANT délégué à la vie économique et commerciale et à l'économie circulaire ce mandat). Jean-Noël Lebossé n'a donc jamais été en charge du dossier TERRA TER pour la ville et s'est toujours déporté explicitement de ce dossier dans sa fonction municipale. L'expression sur ce dossier l'a toujours été au titre de la fonction de cogérant de la SCIC NN. Nous tenons d’ailleurs à rappeler qu’aucun euro d’argent public de la commune n’est venu soutenir ce projet.

Actif et engagé politiquement et syndicalement, Jean-Noël LEBOSSÉ n'a jamais hésité à s'impliquer bénévolement dans les initiatives visant à développer et porter haut l'intérêt collectif et public des actions en direction de la redynamisation des territoires ruraux, par un combat acharné de reconquête par l'activité agricole des zones agricoles et naturelles. La dynamique agricole de la ville de la Chapelle sur Erdre aujourd'hui en est l'illustration. Nous réfutons donc catégoriquement l’accusation de conflit d'intérêt aux regards de ces engagements, y compris pour avoir vendu au prix de la terre agricole le terrain pour le projet. Nos élus travaillent et reversent leurs indemnités, c’est tout à leur honneur, leurs engagements professionnels ne constituent donc en aucun cas un quelconque conflit d’intérêt.

De plus, nous déplorons l'acharnement du collectif d'opposants au projet TERRA TER qui n'hésite pas à truffer de mensonges leurs affirmations auprès de la presse et prendre plaisir à afficher leur haine sur le bouc émissaire porteur de tous leurs maux et nuisances. L'élu est d'autant plus en colère devant cet acharnement qu'il ne comprend pas comment un avis ait pu être exprimé par le déontologue de Nantes Métropole sans que ce dernier ait pris la peine d'avoir un échange avec lui sur ses fonctions, et tenter de comprendre le fonctionnement d'une structure coopérative comme la SCIC NN (d'autant qu'il a lui-même déposé une saisine auprès du déontologue en juin dernier sans retour aujourd'hui).

Le fait d'avoir émis son avis uniquement sur les échanges avec les opposants au projet TERRA TER et aux articles de presse souligne clairement le dysfonctionnement que peut avoir l'approche déontologique de Nantes Métropole. La nécessaire déontologie des élus ne doit pas les empêcher de s'investir bénévolement dans des intérêts publics et collectifs en dehors de leur délégation.

SALECROIX Robin

Secrétaire Départemental du PCF en Loire-Atlantique